Les résultats de la session de juin 2025 du baccalauréat deuxième partie (BAC II) au Togo témoignent d’une progression remarquable. Le taux de réussite s’élève cette année à 72,63 %, contre 46,71 % en 2024. Cette augmentation illustre les efforts conjoints du gouvernement et de la communauté éducative (les élèves, les enseignants et les parents).
Pour cette session, le nombre total de candidats s’élève à 100 303, soit 29 642 de plus qu’en 2024, où l’on en comptait 70 661. Cela correspond à un taux d’accroissement de 29,55 %, traduisant l’engouement croissant autour de cet examen.
Les filles représentent 43,30 % des candidats, soit 43 435 inscrites, contre 56,69 % pour les garçons (56 868 candidats).
Fait marquant de cette session : Parmi les candidats de cette session 2025 figurent une élève de 15 ans et une autre de 61 ans, un contraste générationnel qui incarne la richesse des parcours éducatifs au Togo.
Avec 45 377 candidats, la série A4 reste la plus représentée, suivie de la série D avec 41 059 candidats. Cette prédominance de la série littéraire souligne la nécessité de renforcer l’orientation vers les filières scientifiques, qui sont en phase avec les besoins stratégiques de développement de notre pays.
Trois éléments pourraient expliquer les bons résultats enregistrés cette année :
L’organisation du baccalauréat blanc (test) a permis aux candidats de se confronter aux exigences de l’examen national, tout en offrant aux enseignants l’occasion d’ajuster leurs méthodes. Cet exercice a renforcé la préparation mentale et académique des élèves.
À cela s’ajoute l’expérience des candidats redoublants. À la suite du taux d’échec élevé de la session 2024, plus de 53 % des élèves ont repris leur classe de terminale. Familiarisés avec les épreuves et plus conscients des exigences du baccalauréat, ces candidats ont abordé la session 2025 avec davantage de maturité et de rigueur.
Enfin, le bon déroulement de l’année scolaire 2024-2025 a fortement contribué à ce résultat. Grâce aux efforts du Gouvernement togolais, l’année s’est déroulée dans un climat apaisé. Cette stabilité a permis la mise en œuvre efficace des enseignements et des évaluations, dans des conditions favorables à la réussite.
Fort de ces acquis et conscient des défis à relever, le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour améliorer durablement le système éducatif national.